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LittleMaxou
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11 février 2013

La limite?

Nouvelle étape dans la vie de Maxime, dans notre parcours de parents. 

Maxime rentre à l'école (et là, je suis une mère hystérique qui se contient devant ce temps qui file)...

Je savais que nous devrions, et principalement moi, accepter que tout ne se passe pas comme nous l'aurions imaginé. Que l'autorité soit, durant ces quelques heures quotidiennes, l'affaire d'une personne qu'au début je ne connaissais pas. Dont les principes m'ont été expliqué par une autre personne, ce directeur si détaché, sur une autre planète, en 30 minutes.

Je savais que l'encadrement et l'affection des enseignantes seraient sans doute moindre (faute de temps, de moyen, de je ne sais quoi) qu'à la crèche où nous le laissons sans la moindre appréhension.

Je savais que mon petit bonhomme serait pertubé par tout ça. C'est qu'il est très sensible ce petit chou, surtout depuis les épreuves traversées en 2012. Il a beaucoup besoin de sa maman, de son papa, de ses repères.

 

Je savais, mais je me suis dis que c'était comme ça. Pour nous, pour Maxime, pour tous les enfants qui prennent le chemin de l'école...

Je savais que j'aurais difficile. La journée ne s'est pourtant pas passée comme je l'avais imaginé.

 

Après avoir envisagé multiples scénarios, c'est sereinement que Maxime et moi avons pris le chemin de l'école du village. Pas de pleurs quand je l'ai déposé auprès de Mme Amélie, l'institutrice "du lundi". Première surprise, Mme Frédérique est à 4/5 temps... J'ai eu un mauvais préssentiment, elle n'était pas du tout "maternante" avec mon tout-petit de 2 ans et demi qui arrivait dans une nouvelle structure. Mais il n'a pas pleuré, il m'a fait un grand câlin et m'a dit "bye bye Maman, je t'aime Maman". Et puis j'ai repris la voiture, je l'ai vu dans le rétroviseur debout à côté de Mme Amélie. Qui semblait continuer sa discussion comme si Maxime n'était pas là. J'ai vu, dans les yeux de mon fils, le questionnement. "Où suis-je"... 

Et puis j'ai relativisé. Je suis certaine qu'il va s'adapter, je suis sûre qu'on va bien l'encadrer. Aie confiance.

 

Je l'ai récupéré à 13h. Au réfectoire. Hurlant dans les bras d'une femme, une surveillante que je ne connaissais pas. Les yeux rougis par les pleurs. Il m'a vu, et de suite l'apaisement a été là. "Vous savez il a pleuré toute la matinée, ça a été dur pour lui".... Les autres enfants sont alignés devant un dessin animé, Lilo et Stitch.

"Et pourquoi tu ne m'as pas appelée, CONNASSE". Voilà, ma mauvaise impression était confirmée. Jamais je n'aurai confiance. 

Arrivés à la maison, Maxime se plaint "pipi pipi pipi". En effet, la couche déborde. Il est trempée, c'est sa couche que je lui ai mise le matin, à 7h15.

 

Commence la culpabilité, je le savais, je le sentais. Mon intuition de maman me disait que ce n'était pas ça qu'il nous fallait. 

Le lendemain, coup de fil au directeur, discussion avec l'enseignante. La télévision est légion, la surveillante du midi ne peut gérer tout le groupe d'enfant, alors c'est télé pour tout le monde.

C'est juste inadmissible pour nous. La télé n'a pas sa place à l'école maternelle, encore moins quotidiennement. Notre limite était atteinte.

 

La décision fut prise, Stéphane était d'accord avec moi. Maxime change d'école. Nous ne pourrions jamais avoir confiance en cette structure. Nous voulions une école en accord avec nos principes, nos envies, notre vision de l'enseignement.

 

La nouvelle école, qui lors des 2 visites, nous a semblé être LA PERLE que nous cherchions, accueillera Maxime le 18 février. Une école active, axée sur l'écologie et l'art, l'ouverture d'esprit et la tolérance.

 

En attendant, profitons de cette semaine de congé en famille. Et Maman va tenter de gérer cette culpabilité...

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Commentaires
L
On ne peut pas tout prévoir, comme tu le dis tu avais pourtant imaginé bien des scénarios mais pas celui là, parcequ'il n'était justement pas plausible et pourtant...<br /> <br /> Tu n'as pas à culpabiliser, vous avez tenté, ce fut un echec, un imprevu, pour mieux rebondir et passer à autre chose de plus adapté pour vous.<br /> <br /> Profitez bien de votre semaine de congé pour vous retrouver.
L
Quelle culpabilité ? De vous avoir posé, d'avoir réfléchi, pesé le pour et le contre et trouvé une nouvelle voie bien plus adaptée à Maxime et à vous ? Tu devrais en être fière, je t'assure...
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